Notre environnement regorge de nombreux êtres vivants qui sont en interactions permanentes en son sein. Il est composé d’un ensemble de plantes, d’animaux, de virus, de champignons, de bactéries, et d’être humain qui font de lui ce qu’il est. Ainsi, toutes les interactions qui s’y jouent non seulement entre les organismes vivants, mais aussi entre ceux-ci et leur environnement contribuent d’une manière ou d’une autre à la disparition de certaines espèces. C’est pourquoi, pour maintenir l’équilibre, il devient urgent d’en assurer la protection.
La protection des espèces comme facteur d’adaptation aux changements
S’il est recommandé de protéger certaines espèces, c’est parce que le constat a été fait en ce qui concerne la disparition de celles-ci de la surface planétaire. En effet, l’existence d’une biodiversité est une opportunité de maintenir non seulement l’équilibre entre les êtres, mais aussi permet à ces mêmes êtres de s’adapter facilement au changement ce qui permet par la même occasion d’assurer la survie des vivants. De plus, il faut noter que, certaines espèces sont uniques et par conséquent irremplaçables. De ce fait, la disparition pourrait entraîner un déséquilibre par un effet cascade sur les autres espèces qui existent encore. On a donc plusieurs millions d’espèces identifiées de nos jours et leur disparition entraîneraient une diminution des ressources fondamentales pour d’autres.
Les possibilités de dérogation à la législation sur les espèces protégées
Bien qu’il existe une loi sur la protection de certaines espèces, il est toutefois possible de déroger à cette législation pour exploiter certains espaces dans notre environnement. En France par exemple, cette dérogation est autorisée par le préfet qui tient en même temps compte du point de vue du cnpn (conseil national de protection de la nature). Si une destruction d’espèces est inévitable lors de l’exploitation de la nature, il y a un dossier à constituer avant toute exploitation. La composition du dossier de demande de dérogation se présente comme suit la présentation du projet, l’argumentaire sur les espèces cibles, quantification et qualification des menaces, synthèse sur les éléments protégés, réflexion sur les effets, etc.